Femme Fatale - Very Good

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Amazon.ca Le dernier opus de Brian De Palma, le plus hitchcockien des réalisateurs américains, est un polar au suspense solide, tourné en grande partie lors du festival de Cannes, en 2001. Mettant en vedette Antonio Banderas et la sculpturale Rebecca Romijn-Stamos, Femme fatale est aussi un véritable exercice de stylisation cinématographique. Voleuse de haut calibre et maîtresse dans l’art du mensonge, Laure sait profiter de ses atouts physiques pour commettre ses méfaits. Mais le jeu se corsera lorsqu’il s’agira de voler un vêtement-bijou de près de deux kilos d’or pur, serti de 510 diamants, porté par une actrice un soir de première. Maniériste jusqu’au bout des ongles, Brian De Palma fait ici la somme de tous les cinémas qu’il affectionne : celui de Hitchcock, bien sûr, mais aussi le film noir, le polar érotique ou encore le suspense technologique. Si ces incessantes citations et une musique omniprésente peuvent agacer, sa mise en scène toute en faux-semblants (bien que tape-à-l’œil et clinquante) a le mérite de susciter la curiosité. Et le jeu plutôt amusant d’Antonio Banderas ne gâche en rien le plaisir de se laisser happer par les minutieux stratagèmes de cette Femme fatale. --Helen Faradji

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